Depuis un an, le Groupe de Coimbra a été relancé sous l’impulsion notamment de l’université de Poitiers. Une implication qui a permis à l’université de développer ses partenariats. Ce réseau est constitué de 39 universités européennes pluridisciplinaires. « En juin 2016, pour le congrès annuel, nous avions invité les maires des villes de Coimbra pour parler vie étudiante, liens entre laboratoires de recherche et entreprises et stratégie immobilière et urbaine, souligne Yves Jean, le président. La déclaration de Poitiers, qui abordait ces sujets, a marqué. Elle a trouvé un bon écho. Notre souhait était de faire reconnaître nos valeurs, de pointer le rôle de l’université dans la vie des citoyens. » Par l’intermédiaire de la députée européenne Elisabeth Morin-Chartier, les relations entre le Groupe et la Commission se sont développées. Ainsi, les présidents des universités membres participent à des échanges sur les nouvelles technologies, l’emploi, la formation tout au long de la vie … Le groupe permet de capter plus de programmes européens Horizon 2020. Depuis 2012, une trentaine de projets européens ont été obtenus par les équipes poitevines en partenariat avec un ou plusieurs membres du Groupe de Coimbra.
Et depuis le début de l’année, l’université a également intégré le réseau mondial UniversCités. « Nous sommes sur les mêmes valeurs, mais à une autre échelle. Pour l’instant, le réseau compte une trentaine de membres, dont Genève, Barcelone, Berlin, Londres, Milan, Montréal, Moscou, New York, Pékin, Rome, Sao Paolo … », indique Ludovic Thilly, chargé de mission Europe et administrateur du Groupe de Coimbra.
« Cette place donnée à l’université, nous permet d’avoir une visibilité nationale et internationale », souligne Christine Fernandez, vice-présidente aux relations internationales. Ainsi, le campus accueille 17 % d’étudiants étrangers (Afrique, Europe, Amérique Maghreb), 500 étudiants Poitevins partent en Erasmus chaque année et 7 200 stages se déroulent à l’étranger. « Poitiers vient également de bénéficier de crédits pour développer des mobilités avec des pays en dehors de l’Europe dont la Bosnie-Herzégovine, la Russie, le Kazakstan et Haïti que ce soit pour des étudiants, des enseignants ou des personnels administratifs. Nous voulons aider à la diffusion des bonnes pratiques. » Une pierre de plus dans le rayonnement à l’international de l’université de Poitiers.
M. W.