Nicolas Turquois : « Valoriser l’image du territoire »

Nicolas Turquois est candidat aux élections législatives sous l’étiquette La République en Marche sur la circonscription 4 de la Vienne.

Présentation. J’ai 44 ans, je suis marié, j’ai trois enfants. Je suis ingénieur agronome, agriculteur dans le Loudunais, à Moncontour depuis 15 ans. Je suis producteur de semences pour mes confrères. Je suis sur une agriculture diversifiée avec 16 cultures différentes sur mon exploitation quand mes voisins en ont trois à quatre. Cela prend plus de temps certes, mais donne plus de valeur ajoutée à l’hectare. J’emploie trois salariés et 20 à 30 saisonniers sur l’été, notamment des jeunes. Je suis maire délégué d’Ouzilly-Vignolles (190 habitants) depuis 2014. Rattaché à Moncontour, j’ai en charge l’économie de proximité, le commerce et les services à la personne. Nous avons par exemple mis en relation et facilité la reprise de la boulangerie, sans pour autant faire à la place du dirigeant. Depuis 2010, je suis le représentant du Modem dans la Vienne. A l’instar de François Bayrou, j’ai été séduit par Emmanuel Macron. Son caractère, le côté pro-européen, son pragmatisme économique, sur de nombreuses valeurs je me retrouve en phase avec lui, elles trouvent écho pour le dirigeant d’une PME locale que je suis. A l’image d’une PME, comme l’entreprise doit être un facteur d’intégration pour le salarié, la société doit faire adhérer le citoyen à un projet pour avancer.

Economie. Nous avons un territoire contrasté avec le Loudunais plus rural et le Châtelleraudais plus urbain. En tant que député, mon rôle sera de travailler sur l’image du territoire.

Les PME recrutent assez facilement des ouvriers, mais rencontrent plus de problèmes pour attirer un cadre. Pourtant le territoire compte énormément de PME, avec un fort dynamisme, et même dans les espaces plus ruraux se cachent des pépites à faire connaître. Nous avons un territoire où il fait bon vivre, avec un coût de la vie assez bas, mais qui a un réel déficit d’image. Il faut veiller à maintenir les arrêts de la LGV à Châtellerault. Je tiens aussi à faire le lien entre élus et territoire.

Projets de lois. Deux commissions me tiennent à cœur : l’agriculture et les affaires sociales. Ce sont deux sujets qui m’intéressent. Il faut revoir le droit du travail. A mon niveau, quand j’embauche 30 saisonniers, ce sont autant de déclarations à faire. Les obligations administratives, les charges n’encouragent pas au développement de l’emploi. Le dirigeant d’une PME est déjà à la production, à la planification, au management, il faut lui simplifier son quotidien sur la gestion. Le compte de pénibilité par exemple est un gaspillage de temps et d’énergie car beaucoup trop complexe à mettre en œuvre.

Suppléante : Véronique Lecordier

Facebook : nicolasturquois8604