La communauté d’agglomération du Niortais mise sur toutes les formes d’économies. Le territoire enregistre une tendance de développement.
Le Niortais mise sur toutes les formes d’économies. « Et depuis six mois, nous constatons vraiment une tendance au développement, se réjouit Claude Roulleau, premier vice-président en charge du développement économique de la communauté d’agglomération du Niortais (CAN). Nous tirons les premiers fruits de la politique voulue par le président Jérôme Baloge. Avant cela, on était un peu en panne. On était restés sur les mutuelles et les grandes industries. La Maaf a décidé d’investir 65 millions d’euros pour rénover ses bâtiments mais malgré cela, il y avait peu d’investissements, peu de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Il fallait relancer. »
Mais tout d’abord, il a fallu digérer la fusion de la communauté d’agglomération de Niort, de la communauté de communes Plaine de Courance et de la ville de Germond-Rouvre. L’ensemble est passé de 29 à 45 communes. « Il a fallu mettre cet ensemble en ordre de marche », reconnaît l’élu, maire de Prahecq depuis 1983. Pour cela, un nouveau directeur du développement a été nommé et une douzaine de personnes est chargée d’animer l’activité ainsi que la nouvelle zone d’activité, Terre de sport, dédiée aux entreprises tournées vers le bien-être, les loisirs et l’environnement. « Nous y accueillerons Leroy-Merlin et les salons de Noron y seront transférés, indique Claude Roulleau. Nous avons aussi des pôles conséquents, comme “Niort numérique”, qui est porteur des start-ups ou encore “Niort terminal”, une plate-forme multimodale où transitent des trains de containers en direction de Marseille. »
Tous les types d’économies
Pour faciliter l’implantation de nouvelles entreprises, la CAN tient toujours des offres foncières à disposition. « Nous avons une liste des bâtiments publics ou privés libres, avec un technicien supérieur qui suit ça de près. Nous faisons aussi appel à un prestataire de service qui propose de s’installer dans le Niortais. Nous travaillons avec les chambres consulaires pour développer le commerce local et on accompagne la formation des jeunes dirigeants. Même si on est mieux qu’ailleurs, pour favoriser l’emploi, nous participons au Carrefour de l’emploi et nous avons créé quatre ateliers relais pour aider des entreprises à se créer. » La CAN fait feu de tout bois, et mise sur sur l’économie sociale et solidaire. « Avec la maison de l’économie sociale et solidaire, nous aidons des scop pour faire de l’économie autrement. D’ailleurs, le territoire accueille le siège de la fédération des scop de Poitou-Charentes et le salon national de l’économie sociale et solidaire se déroule à l’ Acclameur. L’agglomération est un peu le cœur de cette économie. »
Métropolisation
Enfin, le Niortais joue la carte de la métropolisation et de la stratégie économique globale avec Saint-Maixent-l’école, La Rochelle, Rochefort et Fontenay-le-Comte. Un ensemble de près de 500 000 habitants pour peser dans la Nouvelle-Aquitaine. Convaincu, Claude Roulleau appuie. « Le port de commerce de La Rochelle ou les pôles aéronautiques de Rochefort et Niort par exemple, cela intéresse tout le monde. »
O. G.