Connect with us

La Région a besoin de main-d’œuvre

recrutement

Actualité

La Région a besoin de main-d’œuvre

Selon l’enquête sur les besoins en main-d’œuvre menée par Pôle Emploi, 225 000 intentions d’embauche ont été recensées au niveau régional cette année, c’est une hausse de 17,3 % par rapport à 2017. Au delà des emplois saisonniers, les secteurs de la construction et l’industrie sont très demandeurs.

recrutement

Selon l’enquête sur les besoins en main-d’œuvre menée par Pôle Emploi, 225 000 intentions d’embauche ont été recensées au niveau régional cette année, c’est une hausse de 17,3 % par rapport à 2017. Au delà des emplois saisonniers, les secteurs de la construction et l’industrie sont très demandeurs.

Pour 2018, selon l’enquête sur les besoins en main-d’œuvre menée par Pôle Emploi, 225  000 intentions d’embauche ont été recensées au niveau régional, c’est une hausse de 17,3 % par rapport à 2017 (soit 33 000 projets supplémentaires). Elles se concentrent dans 26,2 % des entreprises régionales. « Et pour la première fois depuis 2014, la part des projets non saisonniers passe la barre des 50 %, en représentant 54,3 % des intentions d’embauche, souligne Frédéric Toubeau, directeur régional Pôle Emploi Nouvelle-Aquitaine. Par rapport au national, la région a toujours eu une proportion plus forte d’emplois saisonniers, dus au tourisme sur la façade Atlantique et aux récoltes (vins, Cognac…). Mais, la construction et l’industrie tirent les recrutements non-saisonniers (+28,3%). » 20 % des intentions d’embauche concernent l’industrie agroalimentaire et l’agriculture, avec une part très majoritaire de saisonniers. Dans le top 10 des métiers recherchés, cette prépondérance se retrouve avec à la première place viticulteur, arboriculteur, à la 2e ouvrier agricole et totalise 32 000 projets de recrutement. Viennent ensuite les métiers de l’hôtellerie-restauration (serveur, hôte d’accueil, cuisinier …), première activité de services avec près de 32 000 projets également. A la première place des métiers non-saisonniers, apparaît agent d’entretien puis des postes relevant des secteurs de la santé et du social : aide-soignant, auxiliaire puériculture, aide à domicile, animateur, infirmier …

Les employeurs estiment que 49 % de ces postes sont difficiles à pourvoir. C’est 5 points de plus que la moyenne nationale.

Ils évoquent d’abord la pénurie de candidats, puis les profils inadaptés (manque de qualifications…) et ensuite la nature du poste. « Les mentalités évoluent. Aujourd’hui, le critère le plus important pour une entreprise, c’est les compétences comportementales d’une personne, c’est sa capacité à s’adapter à un poste, à respecter les valeurs de l’entreprise plus que le diplôme. Il faut bien avoir en tête qu’un demandeur sur deux repart de Pôle Emploi en exerçant un métier différent de celui qu’il recherchait en première intention. Nous développons fortement la méthode de recrutement par simulation, les immersion en entreprises ou encore la préparation opérationnelle à l’emploi. D’ailleurs le plan d’investissement sur les compétences, dévoilé par le Gouvernement, traite de ces questions. »

Focus sur la Vienne

Avec 7 % pour la Vienne de taux de chômage, le département est parmi les plus faibles de la Nouvelle-Aquitaine (8,4 % au niveau régional). Les perspectives de recrutement sont bonnes pour la Vienne avec 12  500  projets, menés par 24,4 % des entreprises (soit 4,5 points de plus en un an) et tous les secteurs sont concernés. 62,7 % des intentions d’embauche sont des projets non saisonniers (+9 pts par rapport à 2017). C’est le résultat le plus fort au niveau régional, avec en première place le métier de télévendeur puis aide-soignant et agent d’entretien. 46,4 % des projets sont jugés difficiles à pourvoir par les employeurs. « Ce sont des bonnes nouvelles, pointe David Vialat, directeur territorial Pôle Emploi pour la Vienne et les Deux-Sèvres. Après pour le bâtiment, la restauration ou les centres d’appel, nous devons travailler sur l’attractivité des métiers et faire évoluer les représentations. En ouvrant leurs portes, les entreprises attireront à nouveau. »

Mathilde Wojylac

Continue Reading

Plus dans Actualité

Populaire en ce moment

En haut