Le conseil communautaire de l’Agglomération rochelaise a adopté l’encadrement des commerces de 2016 à 2020.
« Plus il y a de commerces en extérieur, plus cela affaiblit le centre-ville, résume Jean-Luc Algay, qui a présenté le schéma commercial 2016-2020 au conseil communautaire. Donc il n’y aura pas de troisième zone commerciale dans l’agglomération rochelaise et celles de Beaulieu et Angoulins devront regrouper des enseignes différentes de celles des centres urbains. Et elles ne pourront plus s’agrandir de plus de 10 %. A l’inverse, une boulangerie ne pourra plus s’installer dans un rond-point, ni une discothèque dans une zone d’activité. En revanche dans ces zones il pourra y avoir de la restauration et des hôtels, pour les employés et les commerciaux. »
Les « centralités »
Désormais un texte cadre est fourni aux maires et aux élus communautaires. Il repose sur six axes et s’inscrira dans le futur plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) : les localisations préférentielles du commerce ; la préservation des « centralités » ; la multifonctionnalité de ces mêmes centralités ; l’attractivité du centre-ville de La Rochelle ; l’évolution des espaces non commerciaux et la qualification des parcs à vocation commerciale. La logique est simple, éviter l’éparpillement des magasins, et rationaliser l’offre pour ensuite rationaliser l’habitat et les transports. « Là où nous créerons des logements sociaux, il devra y avoir des transports et des commerces. Il ne doit plus y avoir d’un côté l’habitat et de l’autre les commerces, reprend Jean-Luc Algay, également maire de L’Houmeau. Dans les centralités, il devra y avoir des commerces, mais aussi des services, tertiaires et médicaux ainsi que des parkings. Mais ce texte ne doit pas être figé. Il doit au contraire pouvoir évoluer avec le commerce. »
O. G.