A l’occasion de la Paris Games Week, avait lieu, du 29 au 31 octobre, la Game Connection Europe, le rendez-vous des professionnels du jeu vidéo, la Région Nouvelle-Aquitaine, le Pôle Image Magelis, le SPN (le Réseau des professionnels du numérique), Angoulême JV et Bordeaux Games étaient présents avec 14 entreprises sous la bannière So VidéoGame. Parmi elles, il y avait de nombreux studios d’Angoulême : G4F Prod, G4F Records, Headbang Club, Solidanim, Kalank, Seed by Seed, Rebound CG et Libellud Digital (Poitiers).
Le groupe G4F, présidée par Vincent Percevault, est présent chaque année à ce rendez-vous incontournable du jeu vidéo, « un des plus importants en Europe ». Spécialisé dans la sonorisation, la traduction, l’adaptation et le doublage, le groupe G4F totalise plus de 40 rencontres qualifiées sur trois jours. « Ce salon est l’un des meilleurs en matière d’entretiens avec d’autres professionnels. C’est l’occasion de discuter avec des clients historiques de leurs projets à venir, mais aussi de voir de nouveaux venus. » Avec deux stands, Vincent Percevault a souhaité mettre en avant G4F Records, créateur de bandes originales. « C’est un véritable gain de temps. C’est très prenant, mais aussi très productif. » Il est ravi d’exposer sous la bannière commune So VidéoGame. « Nous sommes le deuxième territoire français en matière de jeu vidéo avec une vraie dynamique territoriale : les grands studios à Bordeaux, le foisonnement des prestataires, de studios indépendants et la présence des écoles à Angoulême et poitiers avec l’esport. Nous avons un bel écosystème avec une région attractive en terme de métiers du jeu vidéo, mais aussi de la qualité de vie. La moitié de l’animation française est produite à Angoulême. Il y a un vrai tissu créatif. C’est important de montrer ce savoir-faire, de le valoriser. »
Made in Angoulême
A ses côtés, le Cnam-Enjmin présentait deux studios incubés : Seed by Seed et leur jeu PileUp et Kalank avec TokoToko.
L’école disposait aussi d’un stand sur la partie grand public, dans la partie formation. Le seul master public de jeu vidéo en France présentait son programme et ses six spécialités. Plusieurs étudiants étaient là pour parler à de potentiels futurs élèves. « Je suis venu à Angoulême pour son école, note Paul Eyheramouno, étudiant en deuxième année spécialité ergonomie. Finalement, c’est un microcosme plus créatif, plus libre sans doute que dans des villes plus importantes. Il y a une dynamique locale intéressante. Régulièrement, nous travaillons en mode projet, notamment avec d’autres écoles de la ville. C’est très formateur. »
Au milieu du hall 1, la Paris Games Week proposait un espace Jeux Made in France. Basé à Angoulême, hébergés à la pépinière du Pôle Magelis, Aurora Game Studio présentait son jeu Nefasto’s Misadventure. « Nous avons eu la chance d’être invité, c’est une belle première, indique Luc-David Garraud, graphiste et animateur du studio. C’est l’occasion de montrer le jeu avant sa sortie en mars prochain sur Nintendo switch. Nous avons les réactions des joueurs en direct, les bugs qu’il pourrait rester. Cela fait parler du jeu en amont et participe à sa visibilité. » Soutenu par le SPN, le studio était présent l’année dernière à la Game Connection. « Après le côté professionnel, BtoB, l’année dernière, aujourd’hui, nous sommes sur la phase public. Avoir les avis positifs des joueurs, après deux ans de travail, cela rebooste le moral pour la fin du développement. »
M. W.