Sur les prochaines semaines, la rédaction d’Info-éco va interroger les candidats aux élections municipales sur leur politique économique avec trois questions : Quels sont les besoins et quelles sont vos propositions pour favoriser le développement économique local ? Quelle carte doit jouer votre territoire en terme d’attractivité ? Quel est votre message aux chefs d’entreprise ?
Poitiers – Poitiers collectif (EELV, PCF, Nouvelle Donne, Génération.s) – Léonore Moncond’Huy
Développement économique local. Nous voulons être au service des acteurs locaux, faire avec eux, accompagner l’émergence des initiatives. L’idée serait d’instaurer un guichet unique pour les créateurs d’activité, notamment au sein de la collectivité, pour mettre en lien les structures du territoire. Il faut également jouer sur la simplification des procédures administratives, alléger les contraintes pour soutenir la création d’entreprise et celle des emplois. Chacun doit pouvoir entreprendre. C’est aussi mettre à disposition des locaux, notamment dans les quartiers fragiles pour que ces entrepreneurs puissent créer leur activité. Un tiers lieu dédié à l’économie sociale et solidaire pourrait prendre place autour de la gare. Un lieu comme celui-là pourrait faciliter la vie des réseaux et entrer dans la revalorisation du quartier. Sur l’emploi, nous devons continuer à expérimenter, comme pour la démarche Territoire zéro chômeur de longue durée. Nous souhaitons impulser une politique volontariste d’emplois, notamment sur l’économie circulaire en soutenant des structures d’insertion par l’activité économique. Il faut également impulser. Par exemple en incluant plus de clauses relatives aux économies d’énergie ou en construisant différemment les marchés publics pour que plus de petites entreprises puissent postuler. Sur la relocalisation des circuits alimentaires et la distribution en circuits courts, il y a aussi des choses à accélérer. Des liens plus forts avec l’université peuvent être instaurés, notamment sur la mise en relation avec des entreprises du territoire ou l’utilisation de connaissances de l’université pour alimenter les politiques publiques. Il faut remettre de l’intelligence collective qui vient du territoire dans les rouages des instances.
Retrouvez la suite de l’article dans le n°8 du 20 février 2020.