Au sein du cabinet DCBLG, Thomas Drouineau a développé le droit public et de la construction. Il est aussi le bâtonnier de l’ordre des avocats de Poitiers.
A 42 ans, Thomas Drouineau est la 3e génération d’avocat de sa famille. « L’histoire familiale est fortement ancrée sur le territoire poitevin et cela participe aussi à la culture de l’entreprise. Cette histoire ne laisse pas indifférente, la souche familiale de ce cabinet est importante. » Depuis 1927, le cabinet Drouineau est présent sur Poitiers. « Nous nous inscrivons dans la durée. Nous cultivons notre réputation, c’est notre capital, le service au client prime. » Thomas Drouineau n’a jamais envisagé d’exercer un autre métier. « J’ai toujours voulu me placer dans les pas de mon grand-père et de mon père. Le challenge est de faire aussi bien qu’eux et ce n’est pas simple … c’étaient de sacrés avocats. » Il suit donc des études de droit (public et privé, construction et urbanisme) à l’université de Poitiers. Il prête serment le 18 janvier 2000, rejoint le cabinet de son père et travaille à ses côtés pendant cinq ans.
Un cabinet à taille humaine
Petit à petit, il trace son sillon, constitue sa clientèle et fait grandir la cabinet. Aujourd’hui, DCBLG compte 15 avocats, dont 9 associés et 15 collaborateurs. « Nous restons un cabinet à taille humaine. » La transversalité est l’une des particularités de la société. Trois spécialités se côtoient : droit fiscal et social, droit juridique privé et droit public et de la construction. « Nous croisons les compétences pour répondre à des problématiques de plus en plus complexes. Je travaille sur des projets alliant public et privé, notre tâche est de les faire aboutir (Maison de la race Parthenaisienne, l’Institut Robuchon, le Roc-aux-Sorciers …). Nous sommes aux côtés de nos clients pour leur proposer le bon montage, le bon contrat. En coordinateur juridique des projets, nous mettons tout en œuvre pour sa réussite. »
Dans sa semaine, Thomas Drouineau enchaîne les déplacements. Le cabinet rayonne sur l’Arc Atlantique, entre Bordeaux et Nantes, Paris et Limoges, mais aussi avec deux associés à Angoulême (barreau de la Charente) et Fontenay-le-Comte (barreau de La Roche-sur-Yon). « Poitiers nous permet de rayonner sur ce territoire. Notre association d’avocats nous permet de marier nos spécialités, tout en affichant notre volonté de travailler ensemble. »
L’humanité comme valeur
Depuis janvier, il est le bâtonnier du barreau de Poitiers. « Mon rôle est d’animer l’ordre des avocats, de répondre à toutes les problématiques de leur exercice (formation, assurance en responsabilité civile, respect du serment, relations avec le client …). Je trace une trajectoire, le bâtonnier est un repère pour ses confrères. Il a une fonction d’écoute et de conseils. C’est un métier avant tout de relations humaines. » Là aussi il fait perdurer la tradition familiale. Son père a été bâtonnier il y a 30 ans et son grand-père il y a 60 ans. « J’ai été pendant 6 ans au conseil de l’ordre. J’avais cette envie de me mettre au service de mes confrères, de mouiller la chemise pour eux. »
Pour souffler, il pratique la course à pied, notamment avec son aînée Joséphine. « Cela permet de sortir la pression par les pieds. » C’est aussi un passionné de livres, il collectionne notamment La Collection Blanche. « Je me rend souvent chez les bouquinistes de Notre-Dame pour chiner des perles rares. J’adore cet objet. » Albert Camus est son auteur préféré. « J’aime le côté humaniste qu’il a exploré. La notion d’humanité m’intéresse beaucoup. » Un des terme central de son serment d’avocat.
Mathilde Wojylac