Conférences, ateliers, keynotes, job dating, start-up flash … les occasions de rencontres étaient nombreuses à Niort Numéric les 27 et 28 mars, à l’Acclameur. Les start-ups et entreprises de la Région Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux, La Rochelle, Angoulême …) ou venues en voisines (Nantes …) n’ont pas manqué d’échanger autour de la thématique de la smart city (ou ville intelligente).
Un club autour de ce thème est ainsi en cours de réflexion, impulsé par le SPN. « De nombreux acteurs s’interrogent sur la smart city, mais ne savent pas vraiment ce que c’est, ce que le concept regroupe, indique Fabien Audat, chef de projet. Pourtant, des solutions françaises et même locales existent dans ce domaine. » Ce club permettrait aux entreprises de mieux se connaître, de développer des projets communs, voire de répondre à des marchés ensemble. Panga et My Data Ball se sont par exemple associées pour un appel à projet Territoire d’innovation – Grande ambition, sur La Rochelle. C’est aussi le cas pour NTX Research et CH2i pour un projet de démonstrateur sur Poitiers. « Il nous faut partager les expériences. Il y a énormément de sujets à traiter et de nombreuses villes s’intéressent à ce thème. »
C’était l’occasion aussi pour plusieurs start-ups de proposer leur solution, de nouveaux services. Comm’un panier et Le potager d’à côté vont ainsi proposer un service commun de portage de légumes et fruits à domicile. Dopi et Kereon Intelligence travaillent sur le captage et l’analyse des mouvements dans les espaces publics et professionnels. Les écoles proposaient leur formation. Le Cesi présentait ainsi son nouveau BTS sur le Grand Angoulême, ingénieur BTP (avec tout une partie sur l’accompagnement de la ville aux changements, dont un volet numérique et travaille sur la maquette 3D).
Niort Numéric s’ouvrait également au grand public avec deux jours de manifestation en centre-ville. De nombreux partenaires locaux s’étaient mobilisés (le festival Takavoir, la Silver Geek, Pixis, la Bêta-Pi, Canopé, Sarkastics …). Le Maïf Numérique Tour s’était ainsi installé sur la place de la Brèche, pour quatre jours, les deux premiers étant réservés aux scolaires. Il s’agit d’une classe numérique itinérante, installée dans un camion. « L’objectif est de démocratiser les outils digitaux et notamment en matière d’éducation, que chacun se les approprie et de permettre l’échange », explique Michèle Lemire, référente de l’action et militante. Des classes de maternelles jusqu’à des BTS sont ainsi venues utiliser une table numérique, un tableau interactif, aborder les rudiments du codage, interagir avec un robot … « On parle beaucoup de ces outils et ici, les enfants peuvent les utiliser. C’est aussi l’occasion aussi de faire de la prévention, notamment en matière de partage des données, des risques d’internet … »
M. W.