Une économie de proximité éco-responsable

Sur les prochaines semaines, la rédaction d’Info-éco va interroger les candidats aux élections municipales sur leur politique économique avec trois questions : Quels sont les besoins et quelles sont vos propositions pour favoriser le développement économique local ? Quelle carte doit jouer votre territoire en terme d’attractivité ? Quel est votre message aux chefs d’entreprise ?

Poitiers – Les Républicains/UDI/MRSL/Vienne à venir/Nous citoyens – Thierry Alquier

Développement économique local. Nous souhaitons développer une économie de proximité éco-responsable, notamment en misant sur l’industrie du recyclage, celui du plastique et des équipements électriques. L’objectif serait de mettre en place une véritable filière. Une usine textile pourrait également s’implanter. Il faut faire venir des emplois grâce à des investisseurs, mais nous voulons aussi développer les circuits courts. L’idée est de s’appuyer sur la monnaie locale Le Pois pour développer l’économie sociale et solidaire, mais surtout l’économie locale. Une plateforme logistique pourrait être créée pour regrouper les marchandises et répondre à l’enjeu du dernier kilomètre en misant sur la livraison à vélo. Il faut également développer une économie de proximité dans les quartiers en orientant les Maisons de quartier vers une mission socio-économique en devenant un relais dans le conseil et l’accompagnement des jeunes et des personnes en reconversion à la création d’entreprise. Je souhaite mettre en œuvre un véritable plan d’accompagnement des commerçants pour dynamiser le centre-ville, notamment en facilitant la circulation. Nous pourrions expérimenter l’ouverture de certaines rues pour pouvoir faciliter la mobilité, mais également créer plus d’arrêts minute. Créer des flux, c’est redonner du mouvement. Je souhaite animer, faciliter l’occupation du domaine public, revoir les tarifs des parkings si l’utilisateur fait ses courses sur place, donner une unité visuelle au mobilier urbain comme aux enseignes, utiliser les locaux vides pour créer des commerces éphémères ou tester une activité, développer un marché des artistes et des artisans, installer des bouquinistes … En commandant un panorama de l’emploi et des besoins locaux, l’idée serait de les comparer à l’offre de formation et de combler les vides pour une meilleure adéquation. En créant des relais d’information dans les zones économiques, nous serions au plus près des entreprises pour leur donner de l’information, les aider dans leurs procédures, les accueillir pour une réunion … Je ne souhaite pas augmenter le versement transport, mais remettre l’offre de bus à plat et l’adapter aux besoins des entreprises, notamment en créant une ligne gratuite entre le Futuroscope et Poitiers, au profit aussi des touristes.

Retrouvez la suite de l’article dans le n°9 du 28 février 2020.