Depuis 7 ans, le parc invite plusieurs artistes à habiller ses allées. Le thème 2014 « L’Art d’en rire » sert l’objectif du parc : surprendre le visiteur en lui offrant des espaces de découverte et de partage.
Au Futuroscope, il y a l’architecture des pavillons, leur contenu et pour continuer à surprendre le visiteur le parc fait descendre l’art dans les jardins. « Dans les interstices, à travers ces œuvres, ces pépites, nous espérons faire vivre au visiteur une petite expérience qui lui donnera des émotions », relève Dominique Hummel, président du directoire du Futuroscope.
Depuis sept ans, une vingtaine d’oeuvres ont été installées, des espaces de respiration dans le parc. « Par la rencontre fortuite avec ses sculptures et installations, nous proposons des espaces de découverte, de poésie, de partage. » Pour cette année, en résonance de l’attraction des Lapins Crétins, six artistes se sont exprimés sur « L’Art d’en rire ».
Des objets détournés
Ainsi au détour d’une allée, certains arbres prennent « Un repos bien mérité ». Sophie Prestigiacomo et Régis Poisson ont décidé de redonner des jambes aux arbres et de les asseoir pour qu’ils puissent tranquillement nous regarder.
Les visiteurs ne manqueront pas de remarquer le grand sac orange à proximité de la maison du futur. « Avec Takeaway (à emporter), je voulais proposer un sac ambitieux, explique son créateur Clay Apenouvon. Dans un système où tout s’achète, ses dimensions gigantesques font écho à une continuelle course à la consommation. Ce sac démesuré pourrait aussi appartenir aux « géants », aux grands groupes qui emporteraient ainsi l’acheteur et ses achats. » Chaque visiteur peut ainsi monter dans le sac pour une photo décalée.
Autre objet absurde, Laurent Gongora a décidé de détourner une passerelle. « Sa fonction a été mise à mal, son emplacement n’est pas commun. » Entre animation et sculpture, ce « Patapont » enroulé tel un grand huit ne permet pas de passer un obstacle, mais chacun aimerait l’emprunter.
Des animaux fantastiques
Sur le Futuroscope, le visiteur pourra aussi découvrir des animaux étranges. L’un d’eux est un « Octopus gigantis ». Ce monstre marin a pris ses quartiers vers la Gyrotour. Attention à ses tentacules avec lesquelles il attrape le paysage, un banc, un arbre et peut-être un passant. Francis Beninca transforme un espace terrestre, en lieu aquatique. « L’oeuvre doit descendre de son piédestal pour avoir plus de proximité avec le public », souligne l’artiste. Un constat qui correspond bien à la philosophie de la démarche du parc.
Sous quelques arbres, une « Autruche » se regarde le derrière. « L’homme se met la tête dans le sol et se regarde le nombril, explique Cat Sirot. Il ne veut pas voir ses problèmes. Il ne regarde que lui et non l’horizon. »
Dès l’entrée, le visiteur sera surpris par un « Equilibre improbable ». André Bour a placé deux cochons en équilibre sur une poutre. Un troisième les observe amusé. « A chaque fois, ses installations jouent avec le parc, relève Olivier Héral, directeur artistique du parc. Et nous permettent de créer de l’insolite ! »
M. W.
En savoir plus sur : l’art au Futuroscope
Mais aussi …
Dans le monde des enfants, un nouvel espace se construit. Véritable petite ville Micropolis permet aux enfants d’avoir des rêves de grands. Dans des camions pompiers, ils pourront désormais combattre le feu avec de vraies lances à eau. Un aérodrome et un chantier de fouilles devraient également être aménagés.
La nouvelle boule du Futuroscope devrait être installée d’ici la fin de l’année. Une boula ajourée qui va vivre la nuit. A ses pieds, dans le pavillon, le parc proposera une salle de sports du futur et ludique. Lieu de vie et d’amusement, chacun pourra glisser ou pratiquer par exemple du flying basket.
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